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29 août 2020 6 29 /08 /août /2020 19:05

Il était une fois .  .  .  .

                             rue Darwin .  .  .  =

 

               ZIEDNA  MUSTAPHA

                    (El Gaucho)

 

      Un autre Mustapha, un autre gaucher,

                   une autre histoire !

   Ce fut un Fidaï de la Zone Autonome d'Alger

 

Il avait été élevé dans le giron du Chahid Tahar LALLEM

 

Allah yarhamhoum

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 16:02

BOUROUIS Derradji (Suite 3 et fin)

 

Cheikh Derradji BOUROUIS avait ouvert une classe réservée aux adultes, en cours du soir à la fin de l'année 1955.


Elle était fréquentée par de nombreux jeunes qui étaient entrés dans la vie active, ainsi que par des étudiants et lycéens qui avaient suivi le mouvement de grève lancé le 19 Mai 1956.


La majorité d’entre eux étaient des militants actifs de la cause nationale et on peut citer parmi eux : MAHIEDDINE Messaoud (Chahid), OULMANE Khelifa (Chahid), RAMDANE Mohamed Ferhat (Moudjahid), GUETTOU Mohamed (Moudjahid), BOUTNEF Ahcène (Moudjahid), OULMANE Salah (Moudjahid)……..


En Juin 1956, il est installé avec sa famille dans un logement de la Villa Meriem et il y sera rejoint 4 mois plus tard par Cheikh Larbi Tébessi qui occupera l’étage supérieur.


Le père du Cheikh Derradji, TAYEB Ben Amar BOUROUIS sera tué par les soldats français en 1957 dans son Douar d’origine, tandis que son frère, Mustapha BOUROUIS tombera au champ d’honneur en 1960 dans la Wilaya II zone de Jijel.


Après l’indépendance, il enseignera à l’Ecole Caussemille  et poursuivra ses études pour obtenir une Licence de Littérature Arabe ainsi que le Certificat d’Aptitude à l’Enseignement Supérieur.


Il enseigna la langue arabe au Lycée Frantz Fanon et au Lycée Emir Abdelkader tout en dirigeant l’Ecole (privée) El Houda jusqu’à sa nationalisation en 1975.


Il enseignera également la langue arabe à l’Université de Bab Ezzouar.

 

Lorsque Abderrahmane CHIBANE fut nommé à la tête du Ministère des Affaires Religieuses, il le nomma en tant qu’Inspecteur et le chargea de la formation des  Imams.

 

Après sa mise à la retraite il restera un volontaire actif, notamment au niveau de la Mosquée d’Alger "Djamaa El Djedid" sous la houlette de Cheikh Ahmed HAMANI.

 

Il décèdera le 14 Septembre 2004 à ZERALDA et sera inhumé au Cimetière d’El Alia à ALGER.

 

Cheikh Abderrahmane CHIBANE, Président de l’Association des Oulamas Algériens prononcera son éloge funèbre.

 

BOUROUIS-NECRO.jpg

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 11:13

BOUROUIS Derradji (suite)

 

 

 

 Après avoir obtenu les diplômes d'El Ahlya et du Tahcil à Tunis, Derradji BOUROUIS retourne au pays et se marie, avec quelques appréhensions.


« Je n’avais que 20.000 francs en poche (200,00 DA) et pas encore d’emploi; j’hésitais alors à m’engager. Mais lorsque mon père me dit : est-ce le mariage qui te fait peur ? je pris la décision qu’il fallait.»                             

Par le biais des relations nouées avec des membres de l’Association des Oulémas, il fut présenté à Cheikh Larbi Tebessi qui le mit aussitôt dans le bain dans la Médersa de Belcourt.

 

Cette Médersa se situait rue Sergent Bucklin en prolongement de l’Allée des Mûriers, dans une habitation dénommée « Villa Mériem »,

bien qui avait été acquis par des citoyens algériens qui l’ont constitué en « habous » le 24 Décembre 1946 au profit de la communauté des musulmans résidant à Belcourt pour y ériger une Mosquée ainsi qu’une école.


Cheikh Ahmed et Cheikh El Hachemi y disposaient chacun d’une salle de cours équipée de tables et de tableaux noirs.


Cheikh Derradji se vit attribuer, au rez-de-chaussée de cette maison, une pièce ne disposant que d’une grande natte récupérée de la Mosquée en construction et d’une porte en bois, de récupération également, qui servait de tableau pour l’enseignement d’une dizaine d’enfants à peine.

 

Une certaine méfiance régnait à l’époque envers ces jeunes enseignants qui avaient obtenu leurs diplômes à TUNIS et qui paraissaient ne pas capitaliser suffisamment de sciences pour se voir confier des enfants et leur inculquer les rudiments de la religion, car les gens s’étaient mis dans la tête que l’enseignement de la langue arabe c’était l’apprentissage de la religion musulmane qui devait se concrétiser par l’assimilation des 60 chapitres du Coran.

 

 

Par la suite, et devant le nombre croissant d’élèves, la classe de Derradji BOUROUIS bénéficia d’une salle plus grande située au premier étage de la Villa et qui comprenait des rangées de tables d’écoliers avec un véritable tableau noir.


Avec lui, nous avons découvert la langue arabe qui n’était pas faite que de « vermicelles » comme disaient alors les colonialistes mais qui avait une structure, des règles grammaticales cohérentes, un vocabulaire très riche et des possibilités de construction imagée infinies.


Les élèves, après avoir assimilé l’alphabet arabe, composaient des phrases « verbales » ou des phrases « nominales » en utilisant des mots « solaires » ou « lunaires », en applicant les principes du « moubtada » et du « khabar », en tenant compte de « kana oua akhaouatiha » etc…...


Des séances étaient réservées aux Cours de Calcul, d’autres aux Cours d’Histoire et de  Géographie (sans les cartes), d’autres à la Rédaction et même au …. Chant !


En effet, les élèves apprenaient à chanter « El Hirrou », « Ya taïri » entre autres, mais ce fut « Min djibalina » qui eut le plus de succès.


Cheikh Derradji l’a fait apprendre au départ en tant que poème à réciter, puis il le fit chanter par ses élèves qui n’en maitrisaient pas bien l’harmonie musicale jusqu’au jour où les Scouts du Groupe Emir Khaled, qui occupaient un local au rez-de-chaussée se sont rassemblés dans la Cour et ont entonné ce Nachid qui a été tout de suite repris par les élèves qui étaient en classe.


A partir de ce jour, ce Nachid était pratiquement chanté tous les jours.


Avec la découverte de la langue arabe, les élèves ont également découvert des enseignants d’un genre nouveau qui leur rappelaient ceux de l’école française.


Avec les cheikh Derradji BOUROUIS, Hocine BOUCHOUAIB, Zoubir ABDELLATIF, SALAH ….. ils étaient sanctionnés par la mise « au piquet » et les devoirs supplémentaires à la place de la Falaqa, et encouragés par des « bons  points »  et même des « prix » sous forme de livres arabes.

 

(A suivre)

 

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 18:33

En hommage à Cheikh Derradji BOUROUIS, notre premier vrai enseignant de langue arabe.

 

 

 

  BOUROUIS Derradji  (1)

 

 

BOUROUIS-Photo-1.jpg

 

 

 

 

 

 

BOUROUIS Derradji Ben Tayeb est né le 7 Avril 1929 à Zaaroura, Douar de Tabelout à TEXENNA (Wilaya de JIJEL).


Il fera ses études coraniques sous la houlette de Cheikh Mebarek BOUKHEMKHAM et clôturera l’apprentissage du Coran (les 60 chapitres) à l’âge de 13 ans ce qui lui permit de rejoindre l’Institut IBN BADIS de Constantine pour y poursuivre ses études.


Parmi ses enseignants dans cet Institut, à l’époque, figuraient Cheikh Ahmed HAMMANI et Cheikh Abderrahmane CHIBANE, qui devinrent des illustres personnalités algériennes après l’indépendance.


Il termina son cursus à l’Institut IBN BADIS en 1947 et fut inscrit à l’Université de la ZITOUNA à TUNIS où il obtint la « Ahlya » (l’équivalent du Baccalauréat) en 1951 et le « Tahssil fi el Ouloum » (l’équivalent de la Licence) en 1954.


Il y croisera certainement Abdelhamid Behadouga et Abou Laïd Doudou, qui étaient étudiants à la même époque à la ZITOUNA.


Son diplôme obtenu, il rentre en Algérie et se marie en Octobre 1954 avant de s’installer à Alger où il débute sa carrière d’enseignant en langue arabe dans la Médersa de Belcourt.


Cette dernière fonctionnait avec deux enseignants à l’époque : Cheikh Ahmed HAFID et Cheikh El HACHEMI dont l’enseignement se limitait à faire apprendre l’alphabet et l’écriture arabes ainsi que la récitation du Coran à des élèves qui ne pouvaient assister que deux jours par semaines aux cours.

 

Les autorités françaises n’autorisaient, en effet, cet enseignement que s’il se déroulait dans les jours de vacances de l’école française (Jeudi et Dimanche).

 

Avec Derradji BOUROUIS et d’autres condisciples issus de la Zitouna, Cheikh Larbi TEBESSI mit en place un enseignement « normalisé » en arabe avec des cours (en plus de la langue arabe) de « Calcul », de « Leçons de choses » comme on disait à l’époque pour désigner les Sciences, « d’Histoire », de « Littérature »……..


Cela ne fut pas facile car il fallait trouver des locaux, les équiper en mobilier scolaire, convaincre les parents d’inscrire leurs enfants, obtenir des financements pour assurer des salaires aux enseignants.


Cheikh Derradji BOUROUIS vécu cette période avec l’enthousiasme qui sied à la situation : jeune diplômé, adepte du réformisme prôné par IBN BADIS, encouragé par les idées de Cheikh Larbi TEBESSI, il voulait participer à la création d’une nouvelle école algérienne différente des médersas qui avaient cours à l’époque : il s'agissait le plus souvent d'une salle ou d'une cour dans laquelle étaient assis par terre et en rond, des enfants qui tenaient entre les mains une planche (Louha) sur laquelle il peinaient à écrire quelles lettres de l’alphabet en récitant à tue-tête : « Alif ma yanqoutchi, El ba nouqta men taht, Etta zoudj melfouq…. » et qui se faisaient corriger au moyen de la « falaqa ».


Le début de la carrière d'enseignant de Cheikh Derradji BOUROUIS coïncidera avec le début de la lutte armée déclenchée le 1er Novembre 1954.

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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 18:57

En souvenir de :

 

              Boualem MEGUENI  

 

 

                                11/06/1942  -  30/11/2012

 

                                     (32/34 rue Darwin)

 

MEGUENI-et-OUROUA-02-copie.jpg

 

 

                                                      Doc MEG    et  STAN - ALGER, Mai 2004

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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 16:39

En souvenir de . . .  

 


                LAHMER Zouhir 

 

 

                             24 Septembre 1942 / 15 Mai 1985 

 

 

LAHMER-Zouhir-01.jpg

 

 

 

                                                                                      "Bezzou" 

 

 

LAHMER-Zouhir-02.jpg

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 18:19

En souvenir de :   

 

     BENADOUDA Abdelaziz  

 

 

                     27 rue Darwin 

 

 

  BENADOUDA-Abdelaziz-01.jpg

 

 

 

 

 

 

BENADOUDA-Abdelaziz.jpg

 

                   Décembre 1945 - Décembre 2008

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 20:38

En souvenir de :

 

                                             RABHI Mahieddine

 

 

RABHI-Mahieddine--photo-Cherchell.jpg

                                                                         Né le 15/10/1942  à  ALGER

 

RABHI-Mahieddine-Derniere-photo.jpg

 

                                                       Décédé le 13/01/2012 à ALGER

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 12:35

En souvenir de :

 

 

               BELKHAM  Hamoud

 

 

 

 

BELKHAM-Hamoud-Bositro.JPG

 

                          Ex - 27 rue Darwin (Villa Fortunée, actuelle Dar Hadj Khalfa)

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 19:37

En souvenir de :

 

          OUROUA Mohamed

 

                    (32/34 rue Darwin)

 

OUROUA-Mohamed.jpg

 

 

 

           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  De  " Besta "

                                         A  " Stan "

                                                                    A  " Mouhouch "

 

 

 

    Salut cousin !

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