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11 décembre 2020 5 11 /12 /décembre /2020 13:50

11 DECEMBRE 1960 : J'Y ETAIS !

 

Ah! les 3 glorieuses journées des 10, 11 et 12 Décembre 1960 !

 

Aujourd'hui combien reste-t-il de personnes qui peuvent dire :

" J'y étais ".

 

 

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1 novembre 2020 7 01 /11 /novembre /2020 09:02

        1er NOVEMBRE 1954

 

                    Sacré 1er Novembre ! !

 

          Algérien !  tu pardonneras peut-être

                  mais tu n'oublieras jamais.

 

 

 

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 09:47

19 Mai 1956 - 19 Mai 2015

"Avec un diplôme en plus nous ne ferons pas de meilleurs cadavres"

L'appel à la grève générale des étudiants et lycéens algériens était ainsi lancé le 19 Mai 1956 par l'Union Générale des Etudiants Musulmans Algériens.
Et dés la rentrée scolaire 1956-1957, les écoliers algériens, eux aussi, n'ont pas rejoints les bancs de leurs écoles.
Pour riposter à cette situation, des camions de l'armée coloniale dotés de hauts - parleurs ont commencé à sillonner les quartiers "arabes" d'Alger pour diffuser des messages en français et en arabe :
" Français - musulmans, envoyez vos enfants à l'école !"
" Ne laissez pas vos enfants sans instruction !"
" Ne laissez pas vos enfants suivre la trace des bandits !"
etc.......
Dans le cadre de l'action psychologique, les camions militaires s'arrêtaient parfois dans une rue et ameutaient la population en diffusant de la musique et en distribuant des bonbons aux enfants pour les mettre en confiance et profiter de la situation pour les "sermonner affectueusement".
De telles opérations n'arrivaient pas à faire oublier les chasses aux jeunes que menaient les patrouilles militaires urbaines qui embarquaient tous ceux qui ne pouvaient justifier d'une inscription à l'université ou dans un lycée ou collège.
Mais ces exactions n'ont fait que précipiter les départs des jeunes étudiants et lycéens vers les maquis.
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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 15:07

L'évocation, ce 8 Mai 2015, de Mouloud OULMANE a suscité quelques réactions qui prouvent que la "gomme" n'a heureusement pas encore totalement effacé la mémoire des Algériens.

Le hasard a voulu que cette évocation coincide avec la sortie du livre de Mohamed Saïd MAZOUZI ("J'ai vécu le pire et le meilleur" - Editions Casbah).

L'ancien ministre, militant nationaliste de la première heure, a lui aussi connu la prison pendant 17 ans et n'a été libéré qu'en 1962 à la veille de l'indépendance, tout comme Mouloud OULMANE.

Ali HAROUN semble-t-il, lui a décerné le titre de "Mandela de l'Algérie".

Les proches de Cheikh Mouloud quand à eux, l'avaient affectueusement affublé du titre de "Général Mouloud".

Il a été également rappelé à notre mémoire, en ce douloureux souvenir que trois autres OULMANE, avaient été fusillés à Aïn El Kebira dans la Wilaya de Sétif avec des dizaines d'autres Algériens, le 8 Mai 1945 et les autres jours de répression qui suivirent.

Il s'agit de Mohamed OULMANE et de deux de ses neveux; Ammar et Smaïl OULMANE.

Les citoyens de le ville de JIJEL ne les ont pas oubliés puisque leurs noms ont été gravés sur la stèle commémorative érigée dans cette ville.

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8 mai 2015 5 08 /05 /mai /2015 22:50

8 Mai 1945,

" Tu pardonnera peut-être,

mais tu n'oublieras jamais "

C'était l'un des slogans qui était repris après le 5 Juillet 1962 pour que la MEMOIRE soit entretenue,
Pour que le sacrifice des Algériens, depuis 1830, ne soit pas vain.

D'entre tous ceux qui ont combattu le colonialisme français nous citerons aujourd'hui Mouloud OULMANE, un combattant anonyme parmi d'autres combattants anonymes algériens.

Natif d'El Aouana (ancienne Cavallo, dans la wilaya de Jijel) Mouloud OULMANE a faitnpartie des "insurgés"du 8 Mai 1945.
Ayant pris part aux manifestations de ce jour historique, il fut arrêté et condamné à la prison à perpétuité.

Il ne recouvra la liberté que 17 ans plus tard, avec l'Indépendance de l'Algérie.

En 1968, il raconte :
" Lorsque j'ai appris la nouvelle du déclenchement de la Révolution ce fut une très grande joie pour moi et pour tous les autres frères emprisonnés.
Cette joie, nous l'avons extériorisée à tel point que les geoliers se crurent obligés de "ramener l'ordre" dans la prison.

L'un des geoliers m'apostropha :
- Qu'est-ce qui vous prend Mouloud ?"
Je lui répondis :
- Nous sommes heureux aujourd'hui car pour nous c'est comme si c'était l'Indépendance; nos enfants n'ont pas oublié notre combzt et ile le reprennent à leur compte."

- Mais vous êtes fous! Vous voulez sortir la Fance ! Mais avec quoi ??

- Avec des pierres ! Nous le ferons avec des pierres InCha Allah.

Les enfants de Mouloud OULMANE prirent effectivement une part active dans le combat libérateur.

Les années passèrent après l'Indépendance et Cheikh Mouloud atteint un âge vénérable.
Mais il fut interloqué lorsqu'un jour un de ses nombreux petits-enfants et petits-neveux lui dit :
" Mais pourquoi est-ce qu'on t'a mis en prison ?"

MEMOIRE,

MEMOIRE,
Mémoire,

Mémoire...........

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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 12:58

ET LA SUITE ?

La liste des Surnoms et Sobriquets a donné lieu à des commentaires et à des demandes d'ajouts qui feront l'objet de publication dans les jours prochains.
Par ailleurs, il est envisagé de rappeler également à nos mémoires nos chers parents dans une rubrique qui leur sera réservée exclusivement et qui permettra la publication de leurs photos et dates de naissance et de décès.
Les articles sur la Mosquée de Belcourt (actuellement dénommée "Ahmed Hafid") ont suscité des réactions qui nous engagent à honorer ceux qui ont participé à l'achat du terrain d'assiette, financé sa construction et suivi les travaux de réalisation.
La collecte des éléments de base étant en cours, il sera publié incessamment une rubrique sur "Les bâtisseurs de la Mosquée de Belcourt".
Il va de soi que les autres rubriques concernant les Chouhadas, les Hommages à nos aînés, etc..... continueront à paraître en fonction des documents collectés auprès des familles des intéressés.

A bientôt.

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25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 21:06

Décés de Madame ABBOUR Fatiha, née ZIKARA.

La veuve du Chahid Azeddine ABBOUR nous a quittés.

Elle a été inhumée ce jour, Samedi 25 Janvier 2014.

Elle était également la cousine du Chahid ZIKARA Mouloud (Mustapha) et l'ancienne voisine du Chahid BOUCHAKOUR Youssef.

Toutes nos condoléances à ses filles et son fils Nacer qui fut un footballeur talentueux notamment au sein du Chabab Riadhi de Belcourt.

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 11:45

La Mosquée de Belcourt (dernière partie) :

 
Vers le milieu de l'année 1954, le 1er étage - destiné à abriter la future école - était prêt.
Le Comité de Construction décide alors d'y disposer des nattes afin de permettre aux fidèles d'y accomplir les cinq prières journalières en attendant la réalisation de la salle principale au niveau supérieur.
Les travaux du Hammam au rez-de-chaussée étaient pratiquement terminés et la salle des prières prenait forme avec l'érection du minaret et du dôme.
Ce dernier sera réalisé selon le même modèle que celui de la mosquée de Saint Eugène; c'est pour cela qu'il existe un certain air de famille entre ces deux mosquées.
Dés que la salle des prières fut opérationnelle le 1er étage a été libéré pour retrouver sa vocation première d'école d'enseignement de la langue arabe (voir plus de détails dans les articles consacrés à Cheikh Derradji BOUROUIS).
Après l'Indépendance et devant le manque d'infrastructures pour accueillir TOUS les enfants algériens auxquels les portes de l'enseignement étaient maintenant largement ouvertes, cette école fut intégrée pendant quelques années au réseau de l'enseignement public sous le nom "d'Ecole Ibn Khaldoun".

Une personnalité religieuse a marqué la période 1930-1960 au niveau de Belcourt ainsi que dans la réalisation de la mosquée: il s'agit de Cheikh Ahmed HAFID (né en 1899 à M'DOUKEL - BATNA) qui eut a diriger dés 1934 l'école privée Essaada (rue de Cambrai) puis l'école privée Ettahdib (Allée des mûriers) à partir de 1937.
Ces écoles furent créées sous l'impulsion de l'Association des Oulémas Algériens et n'avaient été autorisées par l'Administration coloniale que sous certaines conditions : - pas plus de 20 élèves; - fonctionnement que pendant les jeudi, dimanche, jours fériés et vacances scolaires du système d'enseignement français.....
Cheikh Ahmed HAFID fut désigné par l'Association des Oulémas responsable de l'enseignement de tout le Département d'Alger.
A ce titre, il fut une sorte d'autorité morale sur les nouveaux et jeunes enseignants qui exercèrent à l'école de la mosquée de Belcourt à partir de 1954.
Dés l'inauguration officielle de la mosquée il en fut désigné Imam Prédicateur jusqu'à son décès le 3 Février 1960.
C'est tout naturellement que son nom fut donné à la mosquée de Belcourt: Mosquée Cheikh Ahmed HAFID.
(voir le site www.masjidhafidar.weebly.com).

FIN.

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 23:38

La Mosquée de Belcourt (3) 

 

 

Nous sommes en 1954; les travaux de construction vont bon train, en fonction des fonds disponibles.

Devant l'ampleur de la tache, les membres du Comité de Construction décident, le 15 Mars 1954, de procéder à la mise en place de trois Commissions :

     ° Commission des Affaires de la Mosquée et des relations avec l'Imam composée de:

BOUHASSANE Essaïd, DJENAS Mokhtar, MEHERIEZ Mébarek et SAHLI Mohamed.

 

     ° Commission des Collectes de fonds compsée de:

AISSAOUI Mohamed, AZIEZ Makhlouf, BENADOUDA Khalfa, BOUKEZOUHA Chérif et SAHNOUN Mahieddine.

 

     ° Commission de Suivi des travaux composée de: BOUDOUA Messaoud, SATOUR Mahmoud, TERKEMANI Abdelkader et ZIKARA Ferhat (et un Conseiller technique en la personne de ABDELBARI Tayeb).

 

Les travaux ayant bien avancé, le Comité de Construction a été approché vers la fin du mois de Mars 1954 par Cheikh Larbi TEBESSI de l'Association des Oulémas d'Algérie.

Cette initiative fut longuement débattue par les membres du Comité dans leur séance du 29 Mars.

Il en sortira une décision de création d'un "Groupement" qui s'occupera exclusivement des questions religieuses, en rappelant que la Mosquée devait échapper à "toute intrusion politique ou autre".

A cet effet, il fut convenu d'envoyer une délégation auprès de l'Association des Oulémas pour obtenir des éclaircissements.

Cette délégation rendra compte au Comité le 5 Avril des précisions obtenues auprès de Cheikh Larbi TEBESSI lui-même.

Ce dernier confirmera que le Groupement ne s'occupera que des questions religieuses (organisation de cours théologiques; propagande auprès de la jeunesse musulmane de Belcourt..) et ne s'immiscera en aucune façon dans les questions qui sont du ressort du Comité de construction.

De plus, le soin est laissé à ce dernier pour désigner les membres du futur Groupement.

 

A la fin du mois d'Avril 1954 est inaugurée la Mosquée de Tazmalt en Kabylie.

Le Comité décide de se faire représenter à cette inauguration par Rabah ZEGHBACHE et accorde un don de 30.000 francs à la nouvelle mosquée.

 

Il est notoirement connu que parmi les bienfaiteurs ayant participé au financement de la construction de la Mosquée de Belcourt, certains ont participé également au financement de la construction de la Mosquée du Ruisseau.

Les gestes de générosité n'ont d'ailleurs jamais fait défaut et on peut citer par exemple la prise en charge des factures de consommations d'eau et d'électricité de la Mosquée de Belcourt pendant tout le mois de Ramadhan 1954 par Hadj MEHERMA,

ou alors l'abandon de ses honoraires par Maître HADJ ALI à l'occasion de la représentation du Comité auprès du Tribunal dans une action en expulsion du concierge de la Villa Meriem.

 

 

(A SUIVRE)

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 09:30

MOSQUEE DE BELCOURT (2) 


Dans l’acte de constitution du Habous, les bienfaiteurs avaient pris la précaution de stipuler que la future Mosquée ainsi que l’Ecole, seraient libres et ne dépendraient d’aucune organisation ou administration en dehors du Comité d’Administration dont les membres – désignés dans le même acte – sont :


-          ALI-CHERIF Tahar                   - BELLILI Mohamed

-          MOUHOUB Mohamed                - SID ALI Mebarek

-          ZEGHBACHE Rabah                   - ZERIBI Mahmoud


(Il convient de signaler que trois de ces Administrateurs habitaient à la Rue Darwin).

 

Les bienfaiteurs avaient voulu ainsi éviter toute ingérence ou domination partisane quelconque et enlever tout motif que pourrait éventuellement soulever l’Administration coloniale pour bloquer le projet.

 

Il est intéressant de relever que les bienfaiteurs avaient également précisé la procédure de remplacement d’un membre de ce Comité d’Administration en cas de décès, de déménagement hors du quartier de Belcourt ou d’indisponibilité pour tout autre motif = point de cooptation ou de désignation par les pairs ! mais : « les musulmans habitant à Belcourt seront convoqués par les membres restant du Comité aux fins de désigner un successeur par voie d’ELECTION LIBRE » (sans commentaires).

 

A partir de la désignation du Comité d’Administration, les bienfaiteurs se sont dessaisis de la propriété du bien au profit de ce dernier qui a pris la qualité de représentant des musulmans de Belcourt.

 

La réalisation du projet – consistant en la construction d’un ensemble comprenant un Bain maure au rez-de –chaussée, une école au 1er étage et une salle de prière au 2ème étage – a débuté en 1947, mais les travaux n’ont effectivement démarré qu’en Novembre 1948 après avoir procédé à la collecte de fonds,  la réalisation des plans d’architecture et le choix de l’entrepreneur.

 

La priorité fut donnée à la construction du Bain afin d’assurer des rentrées d’argent pour assurer, en partie, le financement du projet qui devait être constitué par les dons de toutes natures, les collectes de fonds auprès des commerçants ainsi que la collecte de la Zakat (aumône légale) auprès des particuliers.

 

Afin d’éviter toute suspicion quand à l’utilisation des fonds recueillis, ces collectes étaient effectuées par des « notabilités » de Belcourt : Industriels, Mandataires, Grands commerçants,... tels que :


-          BOUDOUA Messaoud              - BOUKEZOUHA Chérif

-          DJENAS Mokhtar                   - SAHLI Mohamed

-          SAHNOUNE Mahieddine         - TERKEMANI Abdelkader

-          ZIKARA Ferhat                       - ZIKARA Said

 

Compte tenu de leur concours dévoué et désintéressé ils seront d’ailleurs intégrés au Comité d’Administration de la Mosquée (qui prit le nom de Comité de Construction) à partir du 10 Novembre 1952, suivis de MEHERIEZ Embarek et BOUHASSANE Mohamed en date du 15 Mars 1954.

 

Le projet de la Mosquée avait suscité un engouement tel que nombre de familles s’étaient engagées dans sa réalisation sans en tirer de gloriole (au même titre que les bienfaiteurs). On peut citer les familles :

 

-  AGRANE                    - BOUHALLEL                - CHAMBI

-  CHAOUCHE               - HAMOUD                    - KOUCHANE

-  KOUYANE                 - MOUZALI                    - SAIDI

-  SELMI .  .  .  .  .  . 

 

Les travaux ont été réalisés par l’entrepreneur Ali BOUDELLA, sous le contrôle de l’architecte BOUCHAMA.

 

Le Comité s’est adjoint, à partir du 15 Mars 1954, Tayeb ABDELBARI en qualité de Conseiller Technique.

 

Tous les moyens légaux étaient utilisés par le Comité afin d’assurer des rentrées d’argent pour financer le projet.


C’est dans ce cadre qu’ont été contactés, en Novembre 1952, les dirigeants du Widad Riadhi de Belcourt (WRB) ainsi que ceux du Mouloudia Club d’Alger (MCA) en vue de l’organisation d’une manifestation sportive au profit de la Mosquée en construction.


C’est SAHNOUNE et ZERIBI qui étaient chargés des contacts officiels avec ce deux Clubs.

 

En évoquant les finances, un bilan établi à la fin de l’année 1952 faisait ressortir pour la période Novembre 1948 – Octobre 1952, les chiffres suivants :

 

         Recettes globales =            12.539.235 francs

         Dépenses =                         11.819.636 francs

 

         Avances à rembourser =                    1.710.000 francs

         Travaux restant à réaliser =             3.370.000 francs.

 

(A SUIVRE)

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